Dès le premier mois de la vie
Certains nourrissons ont des facteurs de risque bien connus, qui justifient de leur faire un contrôle ophtalmologique très précoce. Des antécédents familiaux de maladies oculaires héréditaires et congénitales (comme une cataracte congénitale ou un glaucome congénital, un rétinoblastome, une malformation oculaire, du crâne ou de la face), en font partie. Le fait d'être né grand prématuré (au terme d'une grossesse de moins de 31 semaines d'aménorrhées) et/ou d'avoir un poids de naissance inférieur à 1250 grammes, aussi. Enfin, une infection materno-fœtale justifie ce dépistage, certains germes contractés durant la grossesse étant responsables de malformations oculaires.
Dépistage visuel entre 12 et 15 mois
Il est recommandé chez les nourrissons dont l'un des parents et/ou un frère ou sœur a présenté une amétropie forte dès la petite enfance (forte myopie, fort astigmatisme, etc.). C'est également à faire en cas de prématurité (moins de 37 SA) ou de poids de naissance inférieur à 2500 g, de souffrance à la naissance, d'anomalie chromosomique telle que la trisomie 21, de malformations de la face, d'exposition à des drogues durant la grossesse, etc.
Source : Journal Français d'Ophtalmologie : « Le dépistage visuel chez l'enfant : recommandations de l'Association Francophone de strabologie et d'ophtalmologie pédiatrique », 2020, Doi : 10.1016/j.jfo.2020.07.005
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