Pourquoi mon médicament est très peu remboursé ?

Quand la prise en charge par l’Assurance Maladie est très faible, c’est que ce médicament est considéré comme rendant un service médical faible. Ce taux de remboursement est également appliqué aux médicaments et préparations magistrales homéopathiques.
Il s’agit par exemple du Gaviscon® (pansement gastrique), du Chondrosulf® (contre l’arthrose), de l’Hexomédine® (antiseptique) ou du Zovirax® crème (anti-herpès).

Ce taux de remboursement concerne les médicaments dont le service rendu est modéré, ainsi que certaines préparations magistrales à réaliser par le pharmacien ou le préparateur en pharmacie. Par exemple : Zyrtec® (anti-allergique) ou Imodium ® (anti-diarrhéïque).

Ces traitements offrent un service médical majeur ou important. Exemple : Temesta®, Doliprane® (paracétamol, antidouleur, antifièvre), l’ibuprofène (anti-inflammatoire), Fluoxétine® (antidépresseur), le Tramadol (antidouleur), le Lantus (insuline), le Céfixime (antibiotique)…

Ce sont les médicaments coûteux et irremplaçables.
Par exemple Glivec® ou Caprelsa® (antinéoplasiques), Ilaris® (pour maladies inflammatoires assez rares), etc.

Ils existent aussi. S’ils ne sont pas pris en charge, c’est parce qu’ils sont considérés comme inefficaces, ou parce qu’ils  sont utilisés pour soigner quelque chose que l’Assurance Maladie estime non vital (médicaments pour l’érection par exemple), ou encore parce que le laboratoire ne souhaite pas le faire rembourser, les prix offerts par l’Assurance Maladie étant estimés comme trop bas par le laboratoire…

Et bien sûr, sauf pour le 0 %, cette prise en charge de l’Assurance Maladie est complétée par votre complémentaire santé… Heureusement !

 

Sources : Ameli. Remboursement des médicaments et tiers payant. 06 mars 2020
https://www.ameli.fr/assure/remboursements/rembourse/medicaments-vaccins-dispositifs-medicaux/remboursement-medicaments-tiers-payant

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