Ces symptômes qui doivent faire penser à une urgence
Dans la plupart des urgences ophtalmologiques, il peut s’agir : d’une baisse brutale de la vision (plus facile à repérer quand on ferme d’abord un œil, puis l’autre), d’une amputation du champ visuel, d’une violente douleur oculaire, d’une vision qui apparaît soudain ondulée ou déformée, d’une vision devenue brutalement double (comme si on louchait), ou encore, d'une vision gênée par l'apparition d'un voile. Il faut se méfier des rougeurs : elles ne sont pas toujours graves, mais parfois si ! De même, tout traumatisme oculaire, toute brûlure par un liquide (produit ménager, de bricolage, brûlure physique, etc.) doit être considéré comme potentiellement grave, jusqu’à avis contraire d’un spécialiste.
Le bon réflexe
Quand on est déjà suivi par un médecin ophtalmologue, il faut appeler immédiatement son secrétariat en demandant s'il est possible d'être reçu rapidement et en expliquant les symptômes apparus. Pour ceux qui ne sont pas suivis ou encore, si le problème se produit la nuit, le dimanche ou un jour férié, il faut appeler le 15 ou le 112. Même si le régulateur ne va pas forcément envoyer le SAMU sur place (sauf en cas de suspicion d'accident vasculaire cérébral par exemple), il va pouvoir orienter vers le centre hospitalier le plus proche assurant une permanence de soins ophtalmologiques pour qu'un proche vous y emmène immédiatement.
Que faire en attendant ?
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Sources : Syndicat national des ophtalmologistes de France : «Les vraies urgences», https://www.snof.org/public/conseiller/les-vraies-urgences.
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